m_affiche_lowbrow_800pxEn écho à leur émission Contemp’Art sur Radio-Calade 100.9 diffusée les jeudis à 17 h 30 et les dimanches à 13 heures, Bena et Rego décryptent et parlent d’Art contemporain chaque mois sur Cineartscene. Elles nous font découvrir cette le Lowbrow.

Une nouvelle découverte picturale pour Rego et moi-même. Nous nous sommes rendues à Grenoble, dans une galerie associative : SPACEJUNK . Cette galerie est spécialisée dans le Lowbrow, la pop surréaliste et dans le Street art. Lors de notre visite le « mouvement » Lowbrow était à l’honneur.

Nous voici plongées dans un monde peuplé de personnages très figuratifs,  irréels, à la limite du monde de l’enfance mais toujours avec une dérision, créant par là un malaise. Ils racontent les tourments, les interrogations, les travers de la vie d’adulte souvent avec espièglerie ou sarcasme.

Le lowbrow, ou « lowbrow art », est apparu à Los Angeles en Californie, à la fin des années 1970.

Le terme lowbrow (littéralement « sourcils bas ») a été construit d’après son contraire, le mot highbrow (« sourcils élevé »), qui désigne l’expression faciale hautaine que peuvent prendre les amateurs d’art contemporain sous ses formes les plus élitistes.

Le lowbrow se réapproprie les codes issus des médias populaires tels que les comics, la publicité, le graffiti, le dessin animé et tout ce qui n’est pas considéré comme appartenant au monde des « beaux-arts » classiques. Il est considéré comme faisant partie de la « pop surréaliste ».

La plupart des œuvres lowbrow sont des peintures, mais elles peuvent également utiliser d’autres supports ou techniques : jouets, art numérique, sculpture.

Les artistes Lowbrow, pour la plupart autodidactes, redécouvrent avec passion la technique de l’huile, du dessin, et l’héritage des grandes traditions picturales.

En France, les artistes de la Figuration libre ont emprunté les mêmes références à la pop culture.

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Des artistes les ayant précédés comme  Jean-Michel Basquiat, Keith Harring ou Robert Crumb  les ont largement inspirés.

La première génération américaine se compose de :

Robert Williams : avec  ses œuvres sont assez outrageantes, tournant souvent au vulgaire des personnages de comics américains.

Marion Peck : un univers humoristique s’attaquant à la société moderne, elle transforme le laid en sublime.

Mark Ryden : ses peintures sont très audacieuses, voire violentes, elles explorent la culture pop américaine, on y trouve des personnages aussi mignons qu’inquiétants.

Pour en savoir plus, nous vous proposons quelques images en direct sur le site et un lien vers vidéo sur les œuvres de Ciou , artiste dont vous avez peut-être utilisé les images  reproduites sur une série de timbres pour envoyer votre courrier !

 

Et, pour en savoir plus sur les artistes exposés , nous vous proposons d’écouter notre émission sur Radio-calade soit à l’antenne 100.9  soit en replay sur émission Contemp’art.

 

Bena. Artiste plasticienne.

 

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