Depuis le 21 mars et jusqu’au 10 avril se déroule au cinéma Les 400 Coups la 10e biennale du documentaire Doc, quoi de 9 ? avec cette semaine 3 films à ne rater sous aucun prétexte : We Blew it de Jean-Baptiste Thoret, Kedi des chats et des hommes de Ceyda Torun et Koyaanisqatsi de Godfrey Reggio.
- We Blew it de Jean-Baptiste Thoret (France, Etats-Unis; 2017 / 2h17), présenté mercredi 28, 20h, par le distributeur de Lost Films, Marc Olry. Dans ce film « poétique et politique » selon Ecran Large, le critique de Charlie Hebdo et France Culture, notamment, ancien président du Jury des Rencontres du cinéma francophone en Beaujolais, s’interroge : Comment l’Amérique est-elle passée d’Easy Rider à Donald Trump ? Que sont devenus les rêves et les utopies des années 60 et 70 ? Qu’en pensent, aujourd’hui, ceux qui ont vécu cet âge d’or ? Ont-ils vraiment tout foutu en l’air ?
- Kedi des chats et des hommes de Ceyda Torun (Turquie, 2017 / 1h20). Depuis des siècles, des centaines de milliers de chats vagabondent dans les rues d’Istanbul. Sans maîtres, ils vivent entre deux mondes, mi sauvages, mi domestiqués – et apportent joie et raison d’être aux habitants. Kedi raconte l’histoire de sept d’entre eux…
« A travers cette ronde des témoignages se dessine peu à peu un épilogue touchant : à Istanbul, ville belle mais rude, les chats sont le miroir de la vie des gens. » Positif
- Koyaanisqatsi de Godfrey Reggio (Etats-Unis ; 1982 / 1h27). CULTISSIMO ! Sur une musique de Philip Glass se succèdent des images de nature, de vies sociales, d’individus, de paysages somptueux arrachés à la paix de la Création par des bulldozers, des brouillards de pollution… Culte, ce film l’est assurément ! Godrey Reggio fit la constatation que « le langage n’est plus capable de décrire le monde dans lequel nous vivons » et décida seul et contre tous (au départ) de réaliser cette œuvre monde qui serait la première d’une trilogie qui fit date. Ce premier volet fut produit par F. Coppola les deux suivants par G. Lucas et S. Soderbergh. Il convainquit également le plus fameux compositeur contemporain, Philip Glass, de faire sa première musique de film dont le rôle omniprésent est capital.
Attention chaque film n’est projeté que 3 séances entre le 28 et le 3 avril.
Programme complet