Chaque mois, Rodolphe Donati, directeur des cinémas de Villefranche,  Eden, Rex et 400 Coups, nous donne trois raisons de voir son film coup de cœur. Cette fois il choisit Je danserai si je veux de la réalisatrice Maysaloun Hamoud présenté en avant-première dans le cadre de la 3è biennale Féminin Pluri’Elles

C’est parti pour la 3è biennale Féminin Pluri’Elles consacrée – comme son nom l’indique – au cinéma réalisé par et avec des femmes, une année sur deux,  en alternance avec l’autre biennale  organisée par le cinéma Les 400 Coups, consacrée au documentaire : Doc, quoi de 9 ?

Au programme du Féminin Pluri’Elles 2017, 19 films déclinés en 6 catégories : Portraits, Elles sont d’ailleurs, Au pluri’Elles, Perle rare !, Ciné-Gamines, et Evénement  !

Cette dernière catégorie porte bien son nom puisqu’elle comprend, entre autre,  la présentation en avant-première  de Sage femme de Martin Provost par la comédienne Catherine Frot (en partenariat avec le théâtre de Villefranche).

Présenté dans la catégorie Evénement  ! Je danserai si je veux est produit par Schlomi Elkabetz, frère de la comédienne Ronit Elkabetz. Le film est un moment de la vie de Layla, Salma et Nour, 3 jeunes femmes palestiniennes qui partagent un appartement à Tel Aviv, loin du carcan de leurs villes d’origine et à l’abri des regards réprobateurs. Mais le chemin vers la liberté est jalonné d’épreuves…

Pour Rodolphe Donati il faut voir Je danserai si je veux pour  :

  • La beauté des comédiennes – Mouna Hawa, Shaden Kanboura et Sana Jammelieh – superbement mises en valeur par la réalisatrice, aidé du directeur de la photographie Itay Gross. Avec lui, elle a choisit une mise en scène pleine de légèreté pour montrer des situations parfois très dures.
  • La liberté des propos, l’empathie de Maysaloun Hamoud  pour ses personnages.
  • Et surtout pour la thématique du film, à savoir l’oppression de la femme par la religion ou les traditions, traitée avec subtilité. Je danserai si je veux est  un film qui permet d’appréhender et de mieux comprendre la complexité des enjeux  pour les personnages et  la société.   Cette thématique difficile est d’ailleurs très présente dans le programme de Féminin Pluri’Elles, avec les films Tempête de sable et Noces.

 

A noter : trois courts métrages Féminin tout court seront présentés en avant-programmes durant le festival.

Le passeport  « spécial biennale » (11 places) est proposé à 50€

Informations pratiques et programme complet

 

 

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