La galerie le 116art achève sa folle année anniversaire – 10 ans, 10 artistes, 10 œuvres – avec l’un des chouchous de Cineartscene : Eric Vassal. Il vous reste encore deux weekends, jusqu’au 29 décembre, pour voir son exposition Tempus fugit avec quelques-unes de ces œuvres majeures.
Lorsque que vous pénétrez dans la galerie, une œuvre immense, iconique du travail d’Eric Vassal vous accueille : son installation Tapis, sculpture de bois modulable. Créée à l’origine pour le château de Monbazillac, cette œuvre, comme son nom l’indique posée au sol, est inspirée très librement d’une mosaïque de Cherchell datant du IVe siècle. Elle reprend des éléments de feuillages, les distord, les détourne pour les transposer en pièces emboitables, toutes dissemblables, qui forment un chemin en permanente recomposition.
Si cette œuvre est iconique du travail d’Eric Vassal, c’est parce qu’elle est un des exemples les plus parlant de sa recherche autour du dialogue entre l’art contemporain et l’Histoire, et sa mise en perspective avec l’architecture du lieu qui accueille les œuvres.
Eric Vassal ne se limite pas à un seul médium comme on avait pu le voir à l’occasion de sa précédente expo à la galerie, 24 images secondes en octobre 2017, où les œuvres exposées étaient créées à partir de captures d’écran de scènes de films mythiques.
Tempus fugit présente donc aussi d’impressionnantes photos d’éoliennes qui deviennent pur art abstrait par des cadrages inédits mettant en valeur des détails de matière et de structure. Une série de photos de passants prise à la même heure depuis la fenêtre de l’artiste complète l’exposition
A venir en janvier un entretien avec Jean-Marc Revy pour un bilan de cette année exceptionnelle